Notre-Dame renaît, "plus belle que jamais"
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À la Une du vendredi 29 novembre, deux annonces qui rebattent les cartes de la politique africaine de la France, la menace grandissante de censure sur le gouvernement Barnier, et la plus belles des cathédrales qui renaît de ses cendres.
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La première annonce est venue du Tchad. "Le pays rompt ses accords de coopération de défense avec la France", rapporte Le Figaro. Le pays "souverain" n'a plus besoin de l'aide militaire française, présente sur place. Le communiqué a surpris, d'autant qu'il est intervenu après la visite de Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères.
La seconde annonce de la soirée émane du Sénégal. Son président, Bassirou Diomaye Faye réclame, lui aussi, le départ de tous les militaires français de son pays. Le Monde rapporte que "la sphère d'influence française dans la région" se tarit de plus en plus. Paris n’est pas dupe, analyse Courrier International et a, depuis plusieurs mois, lancé une nouvelle stratégie en se rapprochant d’autres pays comme le Nigeria ou l’Ethiopie. Reste à savoir si le "coq gaulois séduit encore alors que le sentiment anti-français sur le continent a atteint des sommets inégalés", conclut l’hebdomadaire.
En France, le gouvernement Barnier sera-t-il encore debout la semaine prochaine, alors que plane la menace d'une motion de censure ? Dans une interview au Figaro, le Premier ministre défend son budget pour 2025 et les économies "nécessaires" pour les finances publiques. Faute d'accord à l'Assemblée nationale, le budget passera par le 49.3 Il annonce notamment qu’il renonce à surtaxer l’électricité, comme réclamée par le RN. "Vers une sortie de crise?", s'interroge Le Parisien.
La réponse de Marine Le Pen est "non". Questionnée par le journal Le Monde, elle déclare que le Premier ministre "a jusqu'à lundi" pour revenir sur les deux autres mesures exigées par le Rassemblement national. Sinon, c'est la censure qui sera votée à l'occasion du débat sur le budget de financement de la Sécurité sociale. En fin négociateur, Michel Barnier refuse d’être "débranché", ironise Libération. Le Premier ministre accepte de discuter sur les autres lignes rouges du RN : durcissement de la lutte contre l’immigration illégale et instauration de la proportionnelle pour les prochaines législatives. Mais le risque c’est que le "maître-négociateur" soit totalement "soumis à son maître-chanteur", s’inquiètent les députés Renaissance.
Le 7 décembre aura lieu la réouverture, très attendue, de Notre-Dame de Paris. Pari réussi pour Emmanuel Macron ? C'est chose faite grâce à la volonté de fer d’un président qui mené les travaux "tambour battant", écrit La Croix. Le Parisien parle même du "miracle de Notre-Dame" et d’une "fierté française".
"Attention", écrit par contre Le Figaro, à l’égard du président Macron. Même s’il a suivi le projet de près, la reconstruction de Notre-Dame de Paris est une "œuvre commune". Attention à ne pas trop vouloir attirer la lumière. Pour Libération, Emmanuel Macron va faire "son seul en cène", ce vendredi, à l'occasion de sa dernière visite de chantier avant la réouverture de l'édifice au public, la semaine prochaine. Laissons ces querelles de clocher pour nous concentrer sur l'essentiel : la cathédrale renaît de ses cendres et, comme le dit Le Parisien, elle est "plus belle que jamais".
À voir, Billet retourNotre-Dame de Paris, la renaissance : dans les coulisses du chantier titanesque